Soutenance de thèse de Miahy Ny Fanantenana RANDRIANTSEHENO (antenne Madagascar UMI SOURCE)

Membres du Jury 

• Président :Mr RAMIARAMANANA Jeannot, Professeur Emérite de l’Enseignement Supérieur
• Rapporteur interne :Mr RAZAFIARISON Aina Andrianavalona, Professeur de l’Enseignement Supérieur
• Rapporteur externe :Mr RASOLOMANANA Eddy Harilala, Professeur Titulaire de l’Enseignement Supérieur
• Examinateur interne :Mr RAZAFINDRAVONONA Jean, Professeur Titulaire de l’Enseignement Supérieur
• Examinateur externe :Mr RABEMANANJARA Zo Hasina, Professeur de l’Enseignement Supérieur
• Directeur scientifique :Mr RANDRIANALIJAONA Tiana Mahefasoa, Professeur titulaire de l’Enseignement Supérieur

Résumé 

La pandémie de COVID-19 a occasionné des effets dévastateurs à l’échelle mondiale. A Madagascar, elle a particulièrement impacté le respect des droits des enfants, qui sont exposés à diverses formes d’exploitation telles que le travail des enfants, ainsi qu’à de nombreuses privations affectant leur bien-être et aggravant leur situation de pauvreté. Face à ces situations, cette thèse propose l’adoption d’une approche axée sur les droits des enfants dans les débats sur la pauvreté et la vulnérabilité aux chocs pour le développement. Elle vise à étudier les causes et les conséquences du non-respect des droits des enfants, notamment en ce qui concerne le travail des enfants et l’accès à l’éducation, dans la Commune Urbaine d’Ambalavao Tsienimparihy, dans la région Haute Matsiatra, Madagascar.

La pauvreté est considérée comme le principal facteur favorisant le travail des enfants. Toutefois, dans le contexte malagasy, la stratégie de minimisation des impacts du choc ainsi que les facteurs culturels constituent également des causes importantes à ne pas négliger. Concernant, les conséquences du travail des enfants, celles-ci peuvent se manifester à court terme par son impact sur l’éducation. Les résultats ont montré à la fois la complémentarité et l’interdépendance entre le travail et l’éducation. Sur le long terme, il existe une forte corrélation entre les activités effectuées par les chefs de ménage pendant leur enfance et leur situation de vulnérabilité face à la pandémie à l’âge adulte. En effet, pour les chefs de ménage qui ont juste étudié, ils ont pu faire face plus facilement à la pandémie à l’âge adulte. En revanche, ceux ayant travaillé pendant leur enfance présentent une tendance élevée de vulnérabilité avec une forte incapacité à faire face au choc. Cette incapacité les plonge dans une vulnérabilité et de pauvreté persistantes, les empêchant ainsi d’améliorer leur niveau de vie et de contribuer au développement.

Mots clés : Droits des enfants, Travail des enfants, vulnérabilité, pauvreté, éducation, développement, Commune Urbaine d’Ambalavao, COVID-19